Oubliez Shenmue III, Final Fantasy XV et autres Star Citizen : la palme du chemin de croix le plus pénible et douloureux de l'histoire récente du jeu vidéo est décernée à la majorité des voix au pauvre Disaster Report 4 : Summer Memories, qui incarne pour tous ses camarades une certaine idée de la poisse qui colle aux semelles.
Rappelons brièvement à ceux qui auraient loupé un épisode de ce feuilleton rocambolesque : prévu à l'origine sur PlayStation 3, le jeu avait repoussé au dernier moment sa date de sortie fixée au 10 mars 2011, juste avant que ne s'abatte sur le Japon le terrible tsunami entraînant dans la foulée la catastrophe nucléaire de Fukushima.
Annulé le 14 mars de la même année, Zettai Zetsumei Toshi (dans sa version originale) avait refait surface en 2014 alors que Granzella rachetait la licence pour tenter de sortir le jeu à l'horizon 2017. Il faudra finalement attendre le 22 novembre 2018 pour voir la série faire son retour sur PlayStation 4, plus de sept ans après sa sortie potentielle... avant d'être également annoncé sur Switch !
Aujourd'hui, l'éditeur Koch Media nous annonce entrevoir le bout du tunnel, en tous cas si rien ne vient bouleverser notre petite et brève existence d'ici là : vous ne rêvez pas, Disaster Report 4 : Summer Memories sortira sur PC, PlayStation 4 et Switch pour vous apprendre les bases de la survie en milieu urbain le 7 avril 2020. C'est dit.
Pour l'occasion, NIS America s'est fendu d'un nouveau trailer nous rappelant la difficulté d'être une office lady dans une ville en ruines, ce qui n'empêche visiblement pas de littéralement ramer.
Et parce que nous avons suffisamment patienté, la boutique en ligne de l'éditeur américain propose déjà une version collector en précommande pour la modique somme de $89,99. Pour cette somme pas si modique dans un univers en perdition, vous repartirez avec le jeu (sur PlayStation 4 ou Switch), la bande-son, un sac à dos, un tour de cou, et enfin une jolie boîte en forme de trousse de secours, que vous pouvez retrouver dans notre galerie d'images.
Il fallait bien ça, non ?